- http://strock pi r2 3 14159 free fr -   - Site Internet de Pierre STROCK -    - Polynésie 2010 -   - 31 décembre 2010 -

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Éclipse totale 2010 en Polynésie

Sommaire

  1. Les différents aspects du voyage
  2. L'arrivée en Polynésie
  3. Le séjour à Hao
  4. L'observation de l'éclipse
  5. Le passage à Moorea
  6. Le séjour à Bora-Bora
  7. Le retour par Tahiti

Résumé

Je suis allé en famille voir l'éclipse totale du Soleil du 11 juillet 2010 en Polynésie sur l'atoll de Hao.

Le séjour astronomique sur l'atoll était organisé par l'association Adagio. L'éclipse fût fort belle malgré des passages nuageux qui ont surtout perturbés les photographes.

Je vous raconte ce voyage et cette éclipse.


Les différents aspects du voyage

Le contexte familiale

Soyons clairs, je n'avais pas prévu d'aller voir cette éclipse du Soleil. Même si la période des vacances scolaires permettait de coupler le voyage avec des vacances familiales: C'était très loin et très cher.

Mais c'était sans compter avec le travail harassant de mon épouse. Un jour, la pression étant trop forte, l'envie d'aller au soleil et de voir une belle éclipse est devenue pressante et impérieuse.

Et comme ce jour-là arriva à peine moins de deux mois avant l'évènement, il ne fût pas trop facile de tout organiser.

Les prévisions astronomiques

Les conditions astronomiques de cette éclipse sont plutôt intéressantes avec 5 minutes et 20 secondes de totalité et une trajectoire dans le pacifique sud réputé pour son beau soleil. Malheureusement, il n'est pas possible d'aller au point de maximum, en plein Pacifique, entre la Polynésie et l'île de Pâques. On trouve facilement les prévisions astronomiques de l'éclipse.

Trajectoire de l'éclipse

Trajectoire de l'éclipse. D'après F. Espenak

Une animation du passage de l'ombre sur la terre

Animation du passage de l'ombre sur la terre. Le point rouge figure Hao. D'après A.T. Sinclair

Une image de la couronne solaire du 7 juillet 2010

La couronne le 7 juillet. D'après SOHO C2

Image animée de l'activité solaire du 12 au 15 juin 2010

Éjections du 12 au 15 juin. D'après SOHO C3 [ 7,0Mo ]

Les prévisions françaises sont calculées par le bureau des longitudes du CNRS ( http://www. bdl.fr ) ainsi que par l'institut de mécanique céleste ( http://www. imcce.fr ). Elles sont reprises par divers organes dont la SAF ( http://www. astrosurf.com / saf ).

Le site de la Nasa est aussi très bien ( http:// sunearth.gsfc.nasa.gov / eclipse ) avec quelques passionnés dont F. Espenak ( http://www. mreclipse.com ), J. Andersson ou A.T.Sinclair. Ces prévisions sont reprises par les voyagistes dont le Français X. Jubier ( http:// xjubier.free.fr ).

Pour l'atoll de Hao, la mécanique céleste indique le début de la phase partielle à 17h25 TU à 18° au-dessus de l'horizon, environ 2 heure après le lever du Soleil. Le maximum est à 18h43 TU avec 3 minutes de totalité à 33° au-dessus de l'horizon. Et une fin de phase partielle à 20h13 TU à 46°.

Cette éclipse se déroule après la reprise de l'activité solaire de 2009. Les spécialistes prédisent donc une couronne avec quatre projections disposées en croix. Tandis qu'en période de faible activité solaire, on a plutôt deux projections alignées sur le plan de l'équateur. Avec la reprise de l'activité, on a aussi plus de chance d'observer des protubérances.

On commence à trouver des prédictions détaillées de la forme de la couronne solaire réalisées par des modèles de magnéto-hydro-dynamique ( http://www. predsci.com/corona ). Technique mystérieuse et compliquée...

Enfin on dispose des images du satellite SOHO ( http:// sohowww.nascom. nasa.gov ) avec la couronne moyenne et lointaine. Les images SOHO de la couronne montrent, entre les 12 et 15 juin, un belle activité avec plusieurs éjections de plasma. Et l'image de SOHO la veille du départ présente de très beaux plumets. Tout cela est très prometteur... On a aussi plusieurs coronographes dans des observatoires au sol qui montrent la très basse couronne. Par exemple le Mauna Loa ( http:// mlso.hao.ucar.edu ).

Les prédications de la météo

On trouve des statistiques météorologiques sur le site de la Nasa (déjà cité plus haut). À défaut d'avoir enregistré soi-même la météorologie les années précédentes, cela permet de se faire une idée du contexte nuageux. C'est la carte la plus précieuse pour préparer rationnellement le voyage. Elle permet aussi de se préparer psychologiquement avec l'idée d'une possible couverture nuageuse.

Carte de la couverture nuageuse moyenne sur 10 ans

Carte de la couverture nuageuse moyenne sur 10 ans. D'après Nasa

Image animée des nuages en juin 2010 en Polynésie

Images IR des nuages du 9.06 au 7.07.2010. D'après Météo France [ 1,5Mo ]

Diagramme de prévision météorologique du site FallingRain

Prévision météo à J-5. D'après Falling Rain

Les prévisions météorologiques pour tous les aéroports du monde, y compris les plus petits comme Otepa sur l'atoll de Hao, se trouvent sur le site de Falling Rain ( http://www. fallingrain.com/world/FP/00/ Otepa.html ). Si la température reste prévue entre 24 et 26 degrés de jour comme de nuit, hélas on a des passages nuageux épais et successifs et même quelques risques de petites précipitations.

On trouve aussi les images satellites de tout le Pacifique, ou bien plus en détail sur la Polynésie. J'ai enregistrés plusieurs images par jour pendant plus d'un mois pour essayer de sentir ce qui fait le nuage dans ce coin du monde... ( http://www. meteofrance/ ).La Polynésie semble à l'interface d'un système d'air à gros nuages épais, hauts et froids au sud, et qui balayent le globe d'ouest en est. Ils se brisent sur des nuages équatoriaux, plus bas et plus chaud au nord, et qui se déplacent d'est en ouest.

Cela semble conforter le choix d'un atoll le plus au nord possible...

Le choix du lieu d'observation

La Patagonie au sud du Chili semblent peu propice avec une couverture nuageuse moyenne de 60% et une éclipse survenant au coucher du Soleil. De plus c'est l'hiver au Chili et les montagnes de la côte sont bien enneigées.

L'île de Pâques est une destination de rêve. De plus l'éclipse va y durer 4 minutes et 41 secondes. Mais les statistiques nuageuses ne sont pas les meilleures et à quelques jours du départ il ne reste de la place que dans les palaces...

On peut envisager la Polynésie avec son archipel Tuamotu fort bien placée sur la trajectoire. La couverture nuageuse y est de 50% tout de même, mais c'est le mieux que l'on puisse avoir. L'atoll de Hao n'a que 3 minutes de totalité et semble accessible. L'atoll de Tatakoto est le plus favorable avec 4 minutes et 38 secondes mais il ne semble pas aisé de s'y rendre et d'y séjourner.

Carte du passage de l'ombre vers Tahiti

La trajectoire de l'ombre en Polynésie

Les principaux voyagistes

Les principaux voyagistes

L'ombre de l'éclipse passe bien à quelques dizaines de kilomètre de Tahiti. Il y a même un gros ferry-boat qui se rendra sous l'ombre. C'est le moins coûteux, mais le ferry est fort lent et il ne va qu'au bord de la trajectoire de l'ombre. Ce qui est fort dommage.

Des vols réguliers desservent certaines iles de l'archipel Tuamotu. Mais la compagnie locale Air Polynésie a vu tous ses avions réservés depuis longtemps, si bien que les vols réguliers sont suspendus. De plus il y a très peu de structures d'accueil... une seule pension de famille à Hao... voir rien sur Tatakoto. Il faut donc trouver un groupe ou un voyagiste ayant agencé le vol et la logistique pour Hao ou Tatakoto...

L'organisation du séjour à Hao

Fort heureusement, l'association d'astronomes amateurs de la région de Toulouse: Adagio ( http://www. astrosurf.com/adagio ), sous l'impulsion de P. Martinez, avait prévu et organisé un voyage en Polynésie avec le voyagiste Transunivers. Au milieu de ce voyage un séjour sur l'atoll de Hao était prévu pour y observer l'éclipse.

Le vol et le voyage en Polynésie étaient déjà clos, mais le vol et le séjour sur Hao était encore ouvert lorsque je m'y suis intéressé. Ce séjour était ajusté aux 66 places de l'avion affrété auprès d'Air Tahiti. Il était prévu d'arriver sur Hao le 9 juillet, d'être hébergé dans des farés en bambou et pandanus, le tout sur pilotis et spécialement construits pour l'éclipse, et d'en repartir le 13 juillet. Ce qui laissait le temps d'apprécier le lieu, d'affiner le choix du point d'observation, de mettre au point les observations de l'éclipse et de profiter du ciel austral lors de plusieurs nuits.

Bref: Nous nous sommes inscrits sur la prestation Hao de Adagio et nous avons organisés un voyage en Polynésie de notre coté.

Bien évidemment, il y a encore eu des interrogations et des angoisses pour le transport des matériels astronomiques. Les avions d'Air Tahiti ne supportant que 5 kg de bagage cabine et 10 kg en soute (sauf pour les plongeurs sous marin et les jeunes mariés... tourisme oblige!). A cela s'ajoutait l'interdiction de transporter plus de 2 grammes de batteries au lithium, plus de deux batteries de rechanges par personnes,... pénible! Mais tout le reste était parfaitement organisé. Merci monsieur Martinez. Seule mon expérience des précédents voyages éclipses me laissait penser que cela ne se passerait sans doute pas comme prévu... Mais cette appréhension était compensée par le grand professionnalisme de l'organisation.

Le contexte géographique

L'atoll est devenu célèbre dans les années soixante comme base arrière du CEA pour les essais nucléaires à Mururoa et Fangataufa. Il se trouve que j'y ai fait une escale en 1986, par hasard... mais je n'en ai pas gardé de souvenirs sauf peut-être le bleu merveilleux de son lagon sous le soleil. Dans les années quatre-vingt-dix l'atoll a encore été connu pour servir de prison à deux espions français. Enfin Hao est réputé pour sa piste d'atterrissage, fort longue, qui peut servir de secours à la navette spatiale américaine: Il n'y en a pas tant que cela dans le Pacifique.

L'installation de la base arrière du CEA a sans doute été un grand changement pour le petit atoll de Hao. L'activité nouvelle a permis ou poussé un fort développement de l'atoll.

Depuis la fermeture des installations, l'atoll conserve des atouts: Port, piste, électricité, dé-salement d'eau, route. Mais je n'ai pas bien vu, ni entendu parlé sur place, de projets de mise en valeur de ces capacités plutôt rares dans ce coin du monde.

La dessus il semble bien que la transition de la fin du CEA s'est mal passée. On trouve sur Internet et dans les publications, des gouvernements Français et Polynésien, des rapports divers qui parlent de cela en propos forts opposés. Après en avoir discuté sur place, et très modestement de mon humble point de vue, j'en retiens que les habitants ont sans-doute voulu récupérer trop vite les terrains et les installations encore en état. Mais les particularités du droit et des coutumes polynésiennes n'ont pas permis d'en profiter... Du coup les installations ont été pillées et le climat tropical finit peu à peu par les transformer en ruine. Ce qui laisse la porte ouverte aux critiques et aux amertumes... et la France paye des nettoyages...


L'arrivée en Polynésie

Presque 24 heures de vol avec une escale à Los Angeles (juste pour se faire bio-métrer...) et une arrivée en pleine nuit à l'aéroport de Tahiti Faaa. Je retrouve la moiteur des nuits de Tahiti dès l'ouverture des portes de l'avion. Rien n'a beaucoup changé depuis mon dernier passage en 1988. Les colliers de fleurs de bienvenue sont là aussi, bien parfumés, bien sympathiques.

Vue sur le port de Tahiti

Vue sur le port de Tahiti depuis notre chambre d'hôtel

Paysage typique de Tahiti

Paysage typique: Le lagon et Moorea

En arrivant en pleine nuit, c'est le lendemain en tirant les rideaux que l'on est cueilli par la lumière. Surtout celle du lagon. Elle ne ressemble pas à un vague truc bleu bien éclairé. C'est plutôt une matière transparente et éclairante à la fois. Çà perce les yeux. C'est fascinant.

Vue du marché couvert de Tahiti

Vue du marché couvert de Tahiti

Les miss de Tahiti et de Polynésie

Miss Heiva 2011 et ses dauphines

Nous avons une bonne demie journée de libre avant de partir pour Hao. Christine et Philippe commence par un peu de course à pied. Au petit déjeuner nous retrouvons par hasard des amateurs d'éclipse. Puis nous partons déambuler au marché du centre ville. La mi juillet est la période de la fête nationale. On dit ici: Le Heiva. C'est l'occasion de manifestations folkloriques nombreuses.

Un groupe de musique tahitien

Un groupe de musique au marché. Avec des instruments parfaitement locaux.

Fleur d'ibiscus à Tahiti

Fleur d'hibiscus

Le marché est fort sympathique. On s'y imprègne au rez-de-chaussée des couleurs et des parfums des produits locaux. À l'étage on découvre les arts et les traditions vestimentaires de la Polynésie. On y découvre les petits producteurs et les commerçants plutôt Chinois... Pour le Heiva, des concours de musique et de danse s'y déroulent. C'est l'occasion de sentir les rythmes et mélodies du Pacifique autant que de photographier des personnages bien typés.

Vue du lagon de Tahiti

La géographie de Tahiti: Barrière de corail, lagon et île

Ma pomme

La vue vers le cœur montagneux de l'île de Tahiti

Le centre ville de Tahiti n'est pas bien grand. On fait vite le tour du port de plaisance, de la mairie et des deux ou trois coins à boutiques. On a le choix entre un grand nombre de bijouteries pour acheter les belles perles noires et une multitude de boutiques à touristes qui vendent force paréos aux couleurs criardes et collection de savons puants au monoï. Et pour mon sentiment, on y trouve surtout un désordre et une saleté typique des pays qui ont trop de soleil.

Vers midi nous avalons sur le pouce de délicieux morceaux de cochon grillé, bien épicés et accompagnés de gâteaux à la banane. Puis nous rejoignons le groupe Adagio à l'aéroport. C'est le premier contacte avec ce groupe; nous y retrouvons quelques passionnés d'éclipses rencontrés lors d'autres périples. Pour ce voyage, j'ai mis le télescope en soute et j'ai gardé le miroir dans mon sac-à-dos. Les avions d'Air Tahiti ont, en effet, des coffres trop petits pour la taille des bagages cabines standardisés.


Le séjour à Hao

Madame le maire d'Otepa - atoll de Hao

Madame le maire d'Otepa (à gauche) et une adjointe

Danse d'accueil sur l'atoll de Hao

L'accueil traditionnel et les gros 4x4 polynésiens

Le vol vers Hao se faisant de jour, c'est l'occasion d'observer les petits atolls sur la route: Merveilles de géographie locale. Une autre manière de s'éblouir les yeux à la lumière bleu des lagons.

Le premier choc de notre séjour à Hao est d'être accueillis par madame le maire en personne. Suzanne Butcher en écharpe tricolore, habits de fêtes, orchestre et danses tahitiennes à la clef. Nous sommes le premier groupe de touristes à venir et nous sommes accueillis en conséquence... Merci madame le maire. Après notre petit groupe d'environ 55 personnes, ce sont plus de 700 touristes de tout pays qui doivent arriver.

Le bus scolaire de Hao

Le bus scolaire de Hao

L'unique route de Hao

La route de Hao pour 4x4 !

Le deuxième choc est dans le contraste entre les gros 4x4 bien astiqués -comme ceux que l'on découvre à l'aéroport- et le camion rustique et poussiéreux, unique transport en commun de l'île qui amène d'ordinaire les enfants à l'école et qui va nous conduire à nos logements à quelques 6 kilomètres de là, au village d'Otepa. Nous parcourons ainsi la moitié de la seule et unique route de l'atoll. Celle qui va de l'aéroport au village et du village à un peu plus loin, en passant par la gendarmerie, le collège et les éoliennes. Route plate, droite, en bon état, de laquelle il n'y a jamais plus de 100 mètres à faire pour être soit dans le lagon soit dans l'océan, et qui nous semble bien être l'archétype de la justification des 4x4. Car nous ne l'avions pas découvert à Tahiti, mais ici cela saute aux yeux, les polynésiens préfèrent les 4x4. Comme d'autres ne s'habillent qu'en fringues griffées !

Les cocotiers décorés sur le port d'Otepa

Les cocotiers décorés sur le port d'Otepa

Le platier de l'atoll de Hao

Le platier de Hao: Là où les vagues de l'océan se cassent

Le séjour à Hao fût une bénédiction. Nous y avons déambulé tranquillement, à pied, pour découvrir l'atoll, le village, les habitants et leurs usages.

Dès que l'on a passé la petite dune de corail broyé qui protège le village du vent, on est pris à partie. On doit luter avec le corail contre la puissance du Pacifique. La houle et le vent du nord est déboulent avec furie de toute la longueur du Pacifique pour se briser avec force sur l'atoll.

Un chien jaune traditionnel de Polynésie

Un chien jaune traditionnel de Polynésie

Une maison en bordure de lagon à Hao

Notre pension tout confort

C'est impressionnant de puissance. Le corail est laminé sur toute sa largeur par l'élan des vagues. Il est usiné comme une planche par le rabot incessant et furieux de l'écume. Le vent bouscule de droite et de gauche, le corail broyé vole dans les yeux, les embruns piquent la peau au sel et même le soleil vous agresse et montre qu'il est dans le camp adverse... On retourne vite derrière la petite dune en espérant ne pas voir l'océan élever le ton contre le petit atoll.

Le gymnase d'Otepa

Le gymnase d'Otepa où nous prenons nos repas. Au fond le T400 apporté par la SAT.

Les danses du Heiva à Hao

Les soirées de danses du Heiva de Hao

L'autre coté de l'atoll est aussi merveilleux que l'autre coté du miroir d'Alice. Le lagon est tout de paix et d'agréments: La plage y est douce, l'eau y est paisible et le soleil vous y engourdi de chaleur oisive. Tout y invite à fondre dans la torpeur et l'harmonie.

Comme je m'y étais attendu, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Çà ne marche jamais pour les éclipses! Nous n'avons pas été logé dans des farés de bambou du coté de l'aéroport, nous n'avons pas eu beaucoup de repas traditionnels tahitiens, nous étions dispersés et non en groupe, et l'organisateur improvisé des intendances locales avait beaucoup de mal pour tout...

Mais il y avait l'accueil chaleureux et nonchalant des polynésiens.

L'entrée d'une des deux seules boutiques de Hao

Une des deux seules boutiques de l'atoll de Hao. On y trouve de tout, même la pharmacie.

Le produit du concours de pêche

Le produit du concours de pêche du Heiva: Thon, dorade, ...

Déjà nous étions fort bien logés par une charmante petite dame qui nous a laissé la disposition pleine et entière de sa maison en bord de lagon. Nous y avons trouvé de la place pour 14, encombrant le salon de nos télescopes, trépieds, palmes et tubas. C'était fort pratique pour les observations nocturnes puisque nous n'avions qu'à tirer le matériel dehors, la maison nous protégeant agréablement du vent incessant et irrégulier.

Il y avait bien un rat qui gambadait dans les sous-pentes et piquait des pilules dans les trousses de médicaments, la porte des toilettes qui ne pouvait que rester entre-baillée, et certains compagnons de voyages qui ronchonnaient à haute voie contre tout et rien. Bref la situation nominale des voyages éclipses.

Le préparation d'un plat traditionnel polynésien

La préparation d'un plat traditionnel polynésien à cuire sous la cendre

Le seul désagrément du lieu étant peut-être ces meutes de chiens jaunes -en Polynésie je n'ai jamais vu que des chiens jaunes- qui passent la nuit à faire croire qu'ils montent la garde et qui passe la journée à faire croire qu'ils sont très fatigués par la nuit... Mais les tahitiens semblent tenir à leurs chiens jaunes comme à leurs 4x4. Ceux-là sont turbo-propulsés, ceux-ci sont gavés avec de grandes auges de riz.

Parmi les choses que nous avons bien appréciées, il y a eu le sublime sashimi préparé par notre logeuse (le poisson frais de l'océan sur un lit de chou blanc avec un peu de sauce asiatique... Miam!), le poisson cuit sous la cendre de coco, les animations organisées par la mairie et la population: Avec les danses du Heiva, les concours de pêche en mer, ... et le sourire de madame le maire !

Une des seules fermes perlières de Hao

Une des seules fermes perlières de Hao

Autre plaisir du séjour: la visite d'une ferme perlière. Perdue au bout du lagon et accessible seulement après une demi heure de hors-bord furieux. Nous découvrons les lignes d'huitres alignées dans l'eau bleutée, les logements et ateliers des ouvriers, et on nous donne une belle explication de toutes les techniques du métier.

La perle est fabriquée par l'huitre autour d'un noyau en céramique (une haute technicité américaine semble-t-il...). Il faut donc une première fois entre-bailler la bestiole pour aller lui placer ce truc avant de la mettre à croitre dans le lagon. Le choix de l'emplacement dans le lagon semble jouer sur la qualité des perles, sur leur couleur et leurs irisations. On récupère la perle en opérant de nouveau. Les chirurgiens (exclusivement chinois semble-t-il...) utilisent des outils forts spécialisés pour ne pas avoir à trop entre-bailler la bête.

Le matériel d'implantation des perles

Le matériel de travail

Le spécialiste chinois à l'œuvre

Le spécialiste à l'œuvre

La récupération de la perle noire

La sortie de la perle noire

La préparation du noyau d'insémination

La préparation du noyau


J'ai eu le sentiment que c'était un métier difficile et ingrat, car pour l'essentiel les perles ont des formes irrégulières. Il ne doit pas être facile de maîtriser la qualité... Et puis, si j'aime imaginer des bijoux, avec les perles noires je n'ai aucune inspiration.

Une répétition de danse polynésienne

Répétition d'un spectacle de danse du Heiva par les jeunes d'Otepa

Les installations CEA pillées et laissées à l'abandon

Les installations CEA pillées et laissées à l'abandon en attendant de régler les différents...

Un beau coucher de soleil sur Hao

Un beau coucher de soleil sur Hao

En se promenant, on ne peut pas manquer de tomber sur les innombrables vestiges de l'époque CEA. Les maisons d'habitations, les ateliers, les bureaux, certains en durs, d'autres en préfabriqués sont étalés sur plusieurs kilomètres au nord du village d'Otepa. Manifestement certaines familles ont profité de la rétrocession pour venir y habiter. Plus confortablement qu'au village? Mais l'essentiel est en ruine suite à ce qui ressemble à un pillage méthodique de tout ce qui pouvait être arraché. Pour améliorer le logement au village?

Notre séjour à Hao se termine sur un beau coucher de Soleil. Le premier du séjour car le temps aura été plutôt nuageux.


L'observation de l'éclipse

Un bateau de luxe dans le port d'Otepa

Un bateau de luxe venu dans le port d'Otepa observer l'éclipse

Une équipe d'astronomes ukréniens préparant leurs observations

Une équipe d'astronomes ukrainiens préparant l'éclipse à côté de nous au milieu du lagon

Presque tous les groupes sont arrivés la veille de l'éclipse et sont repartis le soir même. Cela ne s'est pas fait tout seul avec les faibles infrastructures de l'île. Il y avait un camp de toile à l'aéroport; le collège était plein, le lycée technique aussi. Il y avait même un bateau de croisière à quai le temps de l'éclipse.

Mon matériel pour observer l'éclipse

Mon matériel pour l'éclipse: Un T250, un APN, des jumelles

Réglage des jumelles

Christine réglant les jumelles et Philippe ouvrant une noix de coco

Finalement nous étions fort bien au village!

Le strock-250 au milieu du lagon de Hao prêt à observer la basse couronne et les protubérances

Le strock-250 au milieu du lagon de Hao pour observer la basse couronne et les protubérances

Éclipse totale du Soleil 2010: Photo de P. Strock

Ma modeste photo de l'éclipse... Je suis débutant complet en traitement d'image!

Nous avions dans notre groupe des astronomes professionnels désirant chronométrer la durée de la phase totale pour comparer les résultats à une expérience similaire faite voici plusieurs centaines d'années ( si j'ai bien compris). Même si les moyens de chronométries sont bien plus précis de nos jours, nos scientifiques escomptent en tirer quelques informations sur une possible variation du diamètre du Soleil... Des volontaires ont donc été dispersés dans toutes la Polynésie avec des chronomètres déclenchés par une cellule photoélectrique. On attend les résultats...

Les conditions nuageuses au lever du Soleil sont parfaites, mais il y a du vent. Je décide donc de ne pas installer mon matériel avec les autres astronomes du groupe en bord de platier, mais de me planter sur un promontoire au milieu du lagon, loin des embruns de l'océan. On est à deux pas de notre logement, ce qui augmente le confort. Nous partageons le promontoire avec une équipe d'astronomes ukrainiens.

Éclipse totale du Soleil 2010: La photo du champion du monde

La photo de M. Druckmuller. Sans doute le champion du monde !

Éclipse totale du Soleil 2010: Composition des images du satellite Soho au moment de l'éclipse

Composition des images du satellite Soho et du Mauna Loa au moment de l'éclipse

L'observation d'une éclipse est toujours un moment de stress intense. Cette éclipse n'aura pas fait exception. Comme de bien entendu, les nuages se pointes avec le début de la phase partielle. Je révise donc à la dernière minute mon programme de photos. Même révisé, il ne sera pas optimale...

La totalité arrive avec un surplus de nuages. Mais nous avons tout de même bien vu la première moitié. J'ai chassé les protubérances avec mon télescope au travers des nuages pendant la seconde moitié et j'en ai vu de belles. On peut dire que le ciel de cette éclipse n'a pas été noir. Cela a sans doute limité la beauté du spectacle. Pas d'ombres volantes, pas d'arrivée de l'ombre sur le lagon, mais une belle couronne fort étendue. C'était bien beau!

Photo de l'éclipse au dessus des Moaï de l'île de Pâques

L'éclipse sur les Moaï de l'île de Pâques

Juste après, les nuages sont partis et deux pilotes de ligne sont passé par là pour nous apprendre qu'à l'aéroport, seulement 6 kilomètres plus au nord, ils n'ont eu aucun nuage... Tout les groupes restés à l'aéroport ont appréciés.

Je ne suis toujours pas un champion de la photocomposition des images d'éclipse. Mais j'améliore mes techniques. Il m'en faudra encore des dizaines pour approcher la perfection de celle de M. Druckmuller ( ). Et puis il faudra aussi que je fasse ça avec autre chose qu'un APN sur pied...

J'ai su par quelques copains sur l'île de Pâques qu'ils avaient bénéficiés d'une trouée providentielle entre les averses. Et on trouve même sur Internet des images surprenantes faites depuis le Chili au crépuscule et dans la neige. C'est donc une éclipse plutôt globalement réussie.


Photo de la nébuleuse de la Carène

La nébuleuse de la Carène. D'après J.-M. Lecleire

Mon début de dessin de la nébuleuse de la Carène

Ma tentative de dessin de la nébuleuse de la Carène

Par ailleurs j'ai profité de toutes les nuits pour sortir mon T250. Je dois avouer toutefois que je n'ai pas observé longuement chaque nuit. Je me suis régalé sur l'amas globulaire Oméga du Centaure: Il ressemble à une boule de cristal granuleuse et éclairée de derrière en blanc avec des points bleutés. C'est le plus bel amas globulaire que j'ai jamais vu. J'ai aussi essayé de dessiner la nébuleuse de la Carène (voir ci-contre) mais je n'y ai pas passé assez de temps. Il faudra que je retourne dans l'hémisphère sud un jour... Pour les autres dessins, voir ma page de dessins ( Dessins-2010.html )


Le passage à Moorea

Une guitare tahitienne

Une guitare tahitienne dans les mains d'un technicien de piste

Les traditionnels colliers de coquillage lors des départs

Les colliers de coquillages offerts lors des départs

Départ de Hao dans la joie, parce que le séjour à été bon et beau, parce que nos hôtes nous offrent des colliers de coquillages bien sympathiques, parce que tout le monde est finalement détendu malgré des insuccès de certains photographes, parce que l'on fini d'acheter les derniers Teeshirts éclipse, ... J'ai l'impression que nous sommes le dernier grand groupe à partir. Nos amis polynésiens vont se trouver bien seuls.

Deux heures de vol vers Tahiti pendant lesquelles nous retrouvons les beautés des atolls. Puis deux heures de transfert pour passer sur Moorea. Au passage à l'aéroport, nous prenons une prestation de ballade en 4x4 dans l'intérieur de l'ile. Et nous voici en fin de soirée dans un hôtel en bord de lagon avec un bon resto aux plats typiques.

Un petit atoll vu d'avion

Un petit atoll vu d'avion

Le célèbre sommet de Moorea: princesse Haïaté

Le sommet de Moorea: Princesse Haïaté

Moorea est une très belle île par la géographie et on peut l'apprécier en s'enfonçant à l'intérieur. On approche alors ces reliefs extrêmement acérés, avec des crêtes en lame de couteau. C'est ciselé tout en étant enveloppé d'une végétation dense, tropicale et odorante. Quelques plantations permettent de se rafraîchir d'un jus d'ananas ou d'un rhum local.

Moorea est aussi réputée pour ses deux baies profondes qui servaient de refuge aux bateaux à voiles. Ils pouvaient aussi refaire les pleins d'eau douce et de fruits.

Une des baies profondes de Moorea

Une des célèbres baies profondes de Moorea dans la végétation tropicale

Les merveilleux poissons tropicaux

Les merveilleux poissons tropicaux

Nous filons ensuite à la plage de notre hôtel prendre un petit bateau pour nous promener sur le lagon avec masques et tubas. Truc formidable, il y a des hauts fonds qui permettent d'avoir pied et de suivre le jeu des poissons des pâtés de coraux voisins. On y est vite encerclé par des raies très familières -car certains les nourrissent. Et même des requins! Spectacle surprenant que d'approcher au tuba ces petites bêtes aussi grandes que moi. J'ai ainsi pu voir un groupe de mères apprendre à des bébé requins à serrer un groupe de poissons en tournant autour...

Une raie du lagon de Moorea

Une raie familière du lagon de Moorea

Nous filons ensuite pour Bora-Bora à partir de Moorea. C'est un passage plutôt rapide, une sorte de première approche du monde essentiellement hôtelier qui nous attend. Mais la trempette avec les requins restera bien gravée dans les esprits.


Le séjour à Bora-Bora

Vue de la barrière de corail à l'arivée en avion sur Bora-Bora

La géographie de Bora-Bora: Barrière de corail, platier, motus, lagon et île centrale

L'île de Bora-Bora vue depuis un hôtel sur pilotis dans le lagon

L'archétype de Bora-Bora: Un palace sur pilotis dans le lagon

Bora est l'archétype de l'hôtellerie de luxe. Quatre-vingt pour-cent des touristes y viennent pour leur lune de miel. Plus de 7000 chambres et bien moins de polynésiens... C'est la réputation de Bora dans tout le pacifique. Les hôtels sont presque tous sur les motus, ces pâtés un peu plus grands de la barrière de corail. On y trouve des cocotiers et du corail broyé. Dans le passé il y avait Paul-Émile Victor qui vivait là. Aujourd'hui, même pour le sable, il faut tout apporter. Par exemple les fleurs arrivent de l'île voisine à 40 km par avion chaque jour.... Les chambres sont quasi exclusivement sur pilotis pour plus d'exotisme. Si bien que le lagon sépare les hôtels de l'île et de la population...

Le farniente à Bora-Bora

La chaise longue de notre chambre juste sur la plage (moins cher que sur pilotis...)

La bulle au soleil de Bora-Bora

La bulle au soleil après la plongée sous-marine

On a pris un hôtel sur l'île et une chambre à terre... Mais un truc avec un bon resto! On a pas eu bien le temps de buller au soleil pour autant. Juste pour la photo type dans les creux d'activité.

Les navettes de l'hôtel permettent d'aller sur les motus sans problème et de voir ces installations très très luxueuses... Avec Philippe on en a profité pour une initiation à la plongée. C'est usuellement très chic à Bora, mais période de crise oblige, nous avons eu le grand jeu de séduction: Plus de 20 mètres de fond à la sortie de la passe coté océan dans la barrière de corail: Sympa! Christine a fait l'aquarium pendant ce temps: Bof, bof!

Paysage de l'île de Bora-Bora

Paysage de l'île de Bora-Bora

Un agent d'accueil dans un palace de Bora-Bora

L'accueil dans les palaces

On a aussi loué des bicyclettes pour aller au village. Ce qui en cette période de mi-juillet permet d'avoir les (bonnes) notes du Bac de Philippe et aussi de s'éblouir des couleurs des tropiques plaquées par une lumière de folie. Les yeux en prennent un sacré coup de couleurs ultra saturées...

Il y a aussi beaucoup beaucoup de 4x4 à Bora. Un vrai bouchon sur le port. On a encore essayé les bijouteries à perles noires, mais l'inspiration n'est encore pas venue.

Le bleu hallucinant des lagons au soleil

Le bleu hallucinant des lagons au soleil

Deux nuits pour apprécier Bora, c'est un peu court. Mais nous ne sommes définitivement pas des adeptes de la chaise longue au soleil.

Nous retournons à l'aéroport située sur le motu du nord par bateau et par le lagon en prenant du monde à presque chaque hôtel... encore un temps pour apprécier et profiter de cette lumière folle qui irradie le bleu de l'eau et le blanc du sable blanc direct et droit dans les rétines.


Le retour par Tahiti

Les pirogues traditionnelles de Polynésie

Les pirogues traditionnelles de Polynésie

Les baraques du port de Tahiti

Les baraques du port de Tahiti

Nous arrivons à Tahiti sur le soir. Sur le port, dès la nuit tombée (et elle tombe à 18 heures sous les tropiques) des dizaines de baraques servent à manger. Presque tout Papeete doit manger ici chaque soir: Les jeunes, les familles, les commerçants, ... On y dégustent des spécialités pour beaucoup chinoises, et parfois bretonnes.

La grande cascade de Tahiti

La grande cascade de Tahiti

Les danses de la fête du Heiva

Les danses de la fête du Heiva

En pleine période des fêtes polynésiennes, il y a un surcroît d'activité avec les concours de pirogues (que nous avons manqués) et surtout les concours de spectacles traditionnels. Une grande arène sur le port permet d'en profiter. Un conteur et des acteurs jouent une légende polynésienne entrecoupée de groupes de vahinés aux danses chaloupées et de groupes de tanés aux danses guerrières très impressionnantes. Le tout est rythmé par un orchestre qui fait le spectacle aussi. Ainsi nous avons assisté à un duo de choc: Deux cochons dans deux sacs -pour limiter les coups de pattes- grognant en cadences sous les stimulations des musiciens...étonnant!

Le trou du souffleur de Tahiti

Le moment du souffle au trou du souffleur

La Lune au zénith dans les cocotiers

La Lune au zénith dans les cocotiers

Dès le lendemain matin, nous filons pour le tour de l'île. Soit 120 kilomètres de bonne route essentiellement plate. Nous ne nous sommes pas beaucoup aventuré dans l'intérieur. Les sites touristiques sont peu nombreux. Il faut voir le trou du souffleur où les vagues s'engouffrent et provoques des effets de pistons puissants. Il y a quelques belles cascades assez facilement accessibles dans la jungle. On y goutte la densité de cette végétation tropicale qui interdit d'accès à l'intérieur de l'île. Et puis le plateau de Taravao sur la presqu'île qui donne de beaux points de vue sur l'île principale.

La plage de sable noir de la pointe Vénus à Tahiti

La plage de sable noir de la pointe Vénus

Un coucher de soleil à Tahiti

Un coucher de soleil à Tahiti

Un bon resto à l'entrée du plateau de Taravao, et nous repassons par la pointe Vénus pour apprécier une des spécialités de Tahiti: les plages de sable noir. Pointe Vénus, car c'est ici d'un célèbre navigateur déposa une équipe d'astronome pour observer le transit de Vénus devant le Soleil et donc mesurer la distance Terre - Soleil. Le nom est resté. C'est la plage familiale de Papeete et c'est surchargé de monde. Il y a même un DJ qui passe de la 'bouse miousik'.

La journée se termine avec le coucher de soleil sur la pointe Vénus. Nous irons au spectacle ce soir.


Totem de Tahiti

Totem polynésien

Statue de génie à Tahiti

Génie polynésien: Tu Papau

Les temples tahitiens: Marae

Un des temples (Marae) les mieux concervés de l'ancienne religion polynésienne

Le lendemain, nous reprenons une partie du tour de l'île avec les Marae. Ce sont les temples apparemment pour des offices religieux et qui datent des premiers polynésiens. On a essentiellement retrouvé des pierres d'enclos...

Le reste de la journée se passe à musarder et à faire un peu de plage. Un peu parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire le dimanche, un peu pour préparer l'organisme aux 24 heures du vol avion prévu à minuit, et puis les musées sont fermés...

Un contrejour sur Moorea

Un contrejour sur Moorea

Un coucher de soleil à Hao

Un coucher de soleil à Hao


La Croix du Sud au-dessus de la piscine de l'hôtel

La Croix du Sud au-dessus de la piscine de l'hôtel

Tahiti est réputé pour ses cartes postales de coucher de soleil de rêve. La lumière a parfois étét propice et j'ai donc essayé d'en faire à ma façon.

Notre avion décolle vers minuit. La journée a été chaude. Nous avons fait de la plage. Le soir, notre hôtel nous permet de profiter de la piscine, de ses douches et de ses serviettes avant de partir. Que voilà un luxe bien appréciable. Le soleil se couche, et nous barbotons dans l'eau douce et fraîche de la piscine. Nous en avons profité plus d'une heure tandis et la croix du Sud se lèvent dans le ciel pour magnifier notre dernière nuit australe.

Encore un sacré voyage éclipse !


Montigny-le-Bretonneux / Ile de France / France / 11 décembre 2010


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