-http:// strock pi r2 3 14159 free fr -   - Site Internet de Pierre STROCK -    - Télescope de voyage 6 -   - 15 décembre 2006 -

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Les plans du Strock-250

Les plans comme les listes sont présentés tels qu'ils ont été utilisés par les membres du club. Chacun les a adapté selon ses moyens de bricolage et ses envies de décoration. Il n'est donc pas possible de donner un jeu unique de plans définitifs. Bien au contraire, malgré les nombreuses contraintes imposées par la compacité du télescope, on peut montrer la diversité des réalisations. En cliquant sur les photos ont peut obtenir des agrandissements et des photos d'autres réalisations.

Les explications jointes aux plans et photos ne sont pas exhaustives. Elles correspondent aux principaux conseils et aux principales questions posées en cours de réalisation. L'objectif n'est pas de faire une formation sur la bonne manière de travailler de ses mains, mais d'attirer l'attention sur les points clefs.

Liste des pièces

Les listes jointes donnent l'ensemble des pièces qui composent le télescope.

Fourniture de bois   Outillage   Liste des pièces du Strock-250

Les listes ont été écrites au début de la réalisation et ne tiennent pas compte des versions.

Ensemble

Les principaux plans sont les deux plans d'ensemble. Ils permettent de comprendre comment le télescope est monté et quels sont les jeux entre les pièces. En surimpression on voit aussi comment il se range et comment il bouge. Ce sont les seuls plans de conception faits au début pour mettre en place tous les éléments.

Le plan de rangement permet de comprendre l'emboîtement des pièces en vue de dessus. Les pièces sont repérées par des couleurs différentes. Les figures sont un peu difficiles à lire du fait des superpositions qui font ressembler le dessin à une radioscopie.

Les photos qui suivent donnent des exemples de réalisation et aident à comprendre le rangement des principales parties du télescope.

La caisse fermée avec tout dedans. En dessous de la partie basse de la caisse, il n'y a que l'anneau de glissement de l'axe d'azimut, c'est donc très plat. Au-dessus, sur le couvercle de la caisse, dépassent les trois patins de glissement de l'axe d'azimut. On y trouve aussi les inserts filetés (têtes des écrous à pointes) qui servent pour les vis des paliers lorsqu'ils sont rangés dans le couvercle de la caisse. Il y a aussi un insert pour la vis servant d'axe d'azimut. Les découpes sur les cotés de la caisse peuvent être seulement décoratives, mais elles sont prévues à l'origine pour servir de poignée pour la manipulation du télescope lorsqu'il est monté.

On observe par les ouvertures de la caisse la cage du primaire (en bois) et les trousses à oculaires (en tissus blanc) qui se rangent dans la caisse. Sur les petits cotés de la caisse, les grenouillères de fermeture et les pieds. Il est obligatoire de mettre quatre pieds, car le couvercle de la caisse est souple. Une solution élégante consiste à utiliser quatre grosses grenouillères qui ferment la caisse et servent en même temps de pieds (solution adoptée par la majorité des membres du club).

L'intérieur du couvercle de la caisse. On y trouve les paliers de l'axe d'altitude: Que nous avons nommés haches du fait de leur forme. Notez que ces pièces ne sont pas dans le même sens que sur le plan d'ensemble ci-dessus. Ceci permet de dégager de la place pour le bouton de la vis qui sert d'axe d'azimut. L'orientation précise des paliers rangés dépend de la position de l'axe d'azimut et du sens de rangement de la cage primaire dont les quatre coins saillants viennent dans les espaces laissés libres par les paliers. De nombreux constructeurs ont eu du mal à bien imaginer la rangement de ces haches. C'est manifestement un point délicat.

Après avoir retiré les haches du couvercle de la caisse, le couvercle sert de base au télescope. Sur la photo ci-contre le couvercle de la caisse est posé au sol. Le reste de la caisse est posée dessus.

Dans la partie basse de la caisse, on trouve les trousses à oculaires, la toile du tube, la cage primaire et la cage secondaire. Pour que la mise en place de la caisse sur l'axe d'azimut se fasse simplement, même dans le noir, il faut que la vis et l'écrou de l'axe d'azimut soient l'un au-dessus de l'autre lorsque les deux parties de la caisse sont posées à l'aplomb l'une de l'autre. Ainsi on aligne les deux parties de la caisses et la vis d'axe rentre dans l'écrou sans tâtonner.

Après retrait des trousses et de la toile, on observe le rangement de la cage secondaire dans la cage primaire. Le porte oculaire dépasse sur l'arrière de la cage primaire. C'est cette disposition qui permet d'utiliser les coins de la cage primaire pour les vis de serrage des tiges, pour les poignées du passe filtre de la cage secondaire et pour les divers chercheurs. C'est une des quatre raisons qui font que la caisse est rectangulaire. Les autres étant la place pour le porte oculaire, la place pour ranger les trousses et le moyen d'abaisser le centre de gravité donc la hauteur du porte oculaire (ce qui limite la taille du siège aussi !).

Ici en cours de construction, on observe l'agencement de l'intérieur de la cage du primaire : Le miroir non métallisé, avec le logement du ventilateur derrière, le barillet à 9 pointset les quatre cales du miroir primaire.

Le barillet à 6 points est suffisant et plus facile à fabriquer, mais il est moins aisé de loger les barres qui reportent le réglage de collimation vers le haut)

Il faut préciser au sujet des cales latérales qu'il ne faut surtout pas en mettre trois. D'abord parce que lors des transports le miroir doit toujours être bien appuyé et que quatre est mieux que trois pour la solidité. Ensuite parce que le support à 90° est identique à celui utilisé lors du contrôle des miroirs car ils ne créent pas d'astigmatisme (contrairement aux supports à trois cales à 120° qui créent de l'astigmatisme !).

Plan des pièces de bois

Pour faire réaliser les pièces par les divers membres du club, j'ai préféré faire des plans de découpe. Les planches de contreplaqué (CTP) sont achetées à la coupe dans un supermarché du bricolage et ensuite traitées à la scie sauteuse.

Plan de découpes des pièces (fichier PDF de 73ko)

Nous avons eu bien des déconvenues avec le CTP. Il faut donc prendre garde aux points suivants : Les épaisseurs doivent être respectées à plus ou moins 0,5 mm; les planches doivent être orthogonales à mieux que le millimètre; il ne doit pas y avoir de trous dans les couches internes du CTP; les planches doivent être plates.



Les travaux délicats

La construction de la cage secondaire doit être faite avec soin pour être solide et droite. Utiliser des cales de 55 mm d'épaisseur pour fixer les deux octogones solidement entre eux et bien en vis-à-vis. Tailler les faces généreusement au-delà de la cote. Fixer d'abord les quatre petites faces clouées collées et pressées. Poncer les débordements des faces à la ponceuse à bande bien à raz et à plat. Poser ensuite les quatre grandes faces et les poncer de même. Enfin retirer les cales et ajuster les hauteurs des faces pour uniformiser les bords de la cage secondaire.

L'équilibre du tube est délicat. L'ajout d'une Barlow et d'un oculaire au secondaire fait varier la position du centre de gravité de d'environ 40 mm. Les coefficients de frottement et le diamètre des haches ne donne pas plus de latitude. Tout doit être soigné pour éviter les surcharges par rapport à la conception originale.

Ce qui concoure au basculement du tube dans son mouvement d'altitude doit être fait avec soin. Sans quoi le tube tourne de travers, frotte sur les bords de la caisse support et peut même pousser les paliers à quitter l'appuis des patins. Comme l'axe d'altitude est posé sur quatre patins et non pas trois comme il se doit, il faut que les patins soient tous sur le même cylindre et il faut que les deux haches soient parallèles et coaxiales. Comme il est très difficile de guider les paliers latéralement, il faut soigner la construction. C'est entre autre l'orthogonalité de la caisse qui porte les patins des paliers d'altitude, le parallélisme des faces de la caisse du primaire, la position des vis de fixation des paliers, etc.



L'accastillage

Il est très commode d'utiliser des inserts filetés (nommés écrous à pointes et encore nommés vis cages). Ils s'approvisionnent dans les boutiques de modélisme, de bricolage ou bien par correspondance chez Conrad. Il faut percer le bois au diamètre et se méfier de ne pas faire éclater le bois lors de l'insertion; un avant trou de 1mm pour chaque pointes n'est pas imprudent ou bien un affûtage des pointes. Il n'est pas nécessaire, mais pourtant plus esthétique de pratiquer un lamage dans le bois pour que l'écrou ne dépasse pas. Dans du contreplaqué les lamages se font très bien avec un forêt à lamer (ou en coupant la périphérie au rasoir et en faisant sauter la lame de bois au couteau).

Pour les paliers, les écrous à pointes sont utilisés pour rendre les vis imperdables ce qui nécessite de réduire le nombre de filets de la vis et de l'écrou respectivement à la lime et au foret. (photo)

N.B. : Soient les filets de l'écrou, soient les filets de la vis d'azimut sont partiellement limés.



Beaucoup de vis sont à têtes hexagonales creuses. Immense avantage : On peut travailler la vis sur un étau et on trouve chez RadioSpare des boutons de plastique qui s'emboîtent dans les têtes pour faire de magnifiques vis moletées.

Les patins de TEFLON sont fixés par des petits clous pour les paliers d'altitudes sur la tranche du bois. Ils sont fixés par des vis courtes pour l'axe d'azimut.

La surface de glissement de l'axe d'azimut peut être faite en Formica texturé récupéré sur un plan de travail de cuisine ou de salle de bain ou chez les fabricants de Formica. Il est aussi possible d'utiliser du Venilia texturé servant à opacifier les vitres de salle de bain.

La surface de glissement des paliers d'altitude doit être faite en plat d'aluminium de 2x10. L'aluminium est nécessaire à l'équilibre du tube. Le Formica sur Teflon a un coefficient de frottement trop faible pour un tube optique de 5 à 6 kilogrammes.

L'Araignée

Le poids du secondaire comme celui de son araignée est inférieur à 100 grammes. L'expérience montre que cette araignée fait merveille. C'est encore une démonstration de l'inutilité de faire gros et lourd sous prétexte de faire solide.

Le support du miroir est fait en cornière d'aluminium de 15 x 15 mm en 1,5 mm d'épaisseur. Différents concepts ont été essayés au club. Les cornières sont collées à l'époxy. Des vis en laiton à gros boutons moletés doivent être utilisées plutôt que des vis acier. Le laiton donne un contact moins sec et moins grippant que l'acier. Ce sont les cornières qui sont filetées. Les tubes laiton des deux vis arrières empêchent le bloblotement des vis. Le ressort est accroché sur la plaque qui porte le miroir par un crochet le moins encombrant possible pour laisser de la longueur au ressort. Malgré cela l'autre extrémité du ressort est fixé sur un pontet.

Les pattes de l'araignée peuvent être faite à l'aide de simples réglets métalliques (c'est de l'acier de 0,5 mm et tant pis pour les graduations) ou en feuille de carbone (c'est plus épais mais cela passe mieux aux contrôles par rayons X des aéroports). Il n'y a pas de tension sur les pattes, il faut donc un matériau assez raide même s'il n'y a pas beaucoup d'effort. Les deux pattes latérales servent à régler la position de l'araignée en largeur. Et grâce à leur souplesse, la troisième patte de derrière permet de régler l'excentration de l'araignée et empêche la flexion.

La plaque d'aluminium qui supporte le miroir secondaire est guidée par trois vis portant en point-trait-plan. La vis de devant est taillée en pointe et tombe dans un trou (le point) de la plaque. Une des deux vis de derrière est taillée en pointe et circule dans une encoche (le trait) faite à la lime dans l'épaisseur de la plaque (la position de l'encoche se définit après montage de l'optique en laissant la vis griffer la surface). La troisième vis est arrondie au bout et pousse sur une surface lisse (plan).

(plans et schémas)

Le barillet

Le miroir est à 6 ou 7 millimètres au-dessus de la plaque du fond. Cette position très basse contribue à l'équilibre du tube optique et à la minceur de la caisse. Pour y arriver, le barillet est en partie dans la plaque de fond.

Sur la coupe ci-contre et de haut en bas : Miroir de 27 à 28 mm, le jeu des points de touches de 0,5 à 1 mm, le triangle en aluminium de 2 à 2,5 mm, la bille (encastrée dans la plaque de fond et collée à l'époxy) et plaque de fond de 8 mm.

Lors des transports et lors du montage-démontage du télescope, le miroir est protégé par un capot qui peut être fait d'une tourtière, d'une crêpière (comme ici) ou bien d'une simple plaque de plastique ou d'aluminium. Les plats de cuisine couverts de Teflon sont très biens car le plastique n'est pas agressif pour les miroirs.

L'épaisseur de la protection doit être aussi fine que possible pour ne pas augmenter l'épaisseur de la caisse ni toucher le miroir secondaire qui affleure lorsque l'ensemble est rangé.

Les points d'appuis du miroir peuvent être très fins : de 0,5 à 1 mm. Par exemple des têtes de clou en laiton. Avec des clous dont la tige fait 11 mm de long, leurs tiges passent dans le triangle et en dessous se logent dans de petits tubes de diamètre 3 insérés dans la plaque du fond. Ces tiges servent d'anti-rotation et d'anti-glissement lors des mouvements du miroir ou lors des vibrations de transport !

Les triangles sont en plaque d'aluminium de 2 mm minimum (de préférence du 2,5 mm) d'épaisseur.

Les triangles appuient sur des billes de roulement (tiroir de cuisine, chaise à roulette, roulement de vélo, …). Le centre des points d'appuis est un trou de 2 à 3 mm maté et servant de logement aux billes. Un fraisage conique à 120° fait avec un foret sur le bord du trou du triangle est parfait.

Billes de 4 mm pour les deux triangles de réglage, et bille de 6 à 7 mm pour le triangle fixe.

 

Deux billes sont collées à l'époxy dans un petit alésage sur les barres de réglages. Compte tenu des mouvements du miroir, des barres et des triangles, il faut que l'espace entre barre et triangle soit de 1,5 mm minimum et mieux de 2 mm.

Les barres sont composées de deux tiges d'aluminium de section carrée (6 et 8 mm) emboîtées l'une dans l'autre pour plus de rigidité.

La barre pivote sur un axe fait avec une aiguille d'acier de 2 mm de diamètre. Je recommande le houzeau de tapissier en vente chez Rougier et Plé. Du coté de l'axe, la barre doit dépasser du bois de 1 mm. L'axe est à placer en haut de la barre et dans un lamage de la plaque du fond.

Attention, sur cette vue, le logement de la barre est taillé trop large ce qui oblige à placer des rondelles pour centrer la barre.

À l'autre extrémité, la barre est limée en dessous et un écrou est logé dans le carré.

Du coté de la vis de réglage, la barre dépasse du bois de 4 mm en position neutre. Comme la plaque de fond fait 8 mm, elle peut donc aussi descendre de 4 mm pour les besoins de la collimation. Cette plage de réglage permet de déplacer le foyer de plus ou moins 17 mm au niveau de l'oculaire. C'est très suffisant pour collimater.

Un petit morceau de clef Allen collée au bout d'une tige de plastique d'environ 40 cm permettra de manœuvrer les vis de collimation à distance et à portée de mains sans quitter l'oculaire. L'action de la clef Allen doit être très douce pour la finesse de la collimation. La tête de la clef doit être arrondie. Il est préférable d'utiliser une vis de 4 mm plutôt que de 3 comme sur les photos ci-contre. Il faut soigneusement ajuster le ressort pour que ses extrémités n'accrochent pas s'il tourne pendant le réglage.

Vue de la vis montée. Un ressort et des rondelles aident à la douceur de la collimation en toute circonstance.



(schéma)

Le tube en tiges de carbone

Les tiges qui constituent le tube du télescope sont faites en tige creuse de carbone de 4 ou de 6 mm de diamètre.

Avec les tiges de 4 on constate une flexion légère lorsque le tube vise l'horizon et lorsque la toile n'est pas mise autour des tiges. Le foyer se déplace de 1 à 2 mm. Avec la toile il n'y a plus de flexion. Avec les tiges de 6 il n'y a aucune flexion même sans la toile.

Attention, les tiges se plantent facilement dans l'œil des personnes qui vous regardent monter votre télescope. On ne les voit pas toujours bien.

L'extrémité haute des tiges doit être remplie de colle époxy (pour éviter l'écrasement des tiges lors de leur serrage qui assure la tenue de la cage du secondaire. Il faut aussi arrondir le bout pour le rendre moins sensible aux éclatements et moins dangereux pour les yeux

Sur cette photo, on observe l'étau de serrage des tiges à l'intérieur de la cage du secondaire. Les tiges rentrent par le dessous et viennent se loger à l'intérieur de chaque coté de la vis. La tête de vis est à l'extérieur de la cage secondaire, c'est un bouton permettant du serrage fort. Les extrémités des tiges sont calées dans un V de bois. La cornière en aluminium plaque les tiges contre la paroi de la cage secondaire. L'écrou à pointes (limées ici) permet de serrer la cornière pour immobiliser les tiges.

L'extrémité basse n'a pas besoin de serrage. Il faut toutefois que les trous soient ajustés au mieux et qu'ils ne s'évasent pas avec le temps et les manipulations. Le carbone est assez agressif pour le bois. Il alèse donc peu à peu les trous de fixation dans la cage primaire. Il faut enduire les trous au vernis ou à la colle pour durcir le bois (puis repercer les trous).

Pour que les tiges tiennent bien en partie basse, il faut que les trous soient faits au plus juste et il faut que les tiges soient cintrées ce qui assure un bon coefficient de frottement dans les trous. Pour des tiges de 4 mm, on peut percer droit et plier les tiges pour les mettre en place dans le secondaire. Pour les tiges de 6 millimètres (qui sont recommandées), il faut faire la moitié du travail en perçant les trous avec un peu d'angle (environ 5°) et donc cintrer légèrement. un paragraphe sur la butée enb longueur (collant, thermocollé, plaque de fond, filetage)

Les tiges étant longues, elles doivent être transportées dans un tube à dessin. La meilleure solution est de les couper au milieu et d'installer raccord à vis. ( bushing d'archerie ou entretoise )

Les tiges se trouvent par longueur de 2 mètres dans les magasins de cerf-volant ou en 3 mètres chez Weber à Paris. Elles sont composées de fibres de carbone engluées dans de l'époxy. Il faut veiller à ne pas faire éclater les fibres en coupant les tiges car ces fibres de carbone se plantent facilement dans la peau, sont difficiles à enlever, non bio dégradables et peuvent conduire à des hémorragies. La présence de l'époxy évite bien des risques mais il est préférable de procéder ainsi: Mettre un scotche très serré à l'endroit de coupe, (attaquer les coupes avec une petite lime en bon état au besoin avant de passer à la petite scie) et couper avec une scie à denture très fine.

Le pare lumière pare buée

Le pare buée pare lumière est fait en tige de carbone de 2 mm. Deux pour faire le cercle haut et bas, 6 pour faire les montants. Les raccords des cercles et des montants à angle droit se trouvent comme la tige dans les boutiques de cerf-volant. Les cercles en 2 mm sont fortement cintrés, il faut les raccorder en glissant leur extrémité dans un petit tube laiton ajusté. Puis mettre une goutte de colle. La toile empêche ensuite tout mouvement. Ne jamais chauffer la tige carbone, par exemple pour mettre du thermorétractable, cela la fragilise énormément.

La toile doit être tendue par la tension des montants. Il faut pour cela tailler les montants un peu plus longs que nécessaire pour qu'ils restent cintrés. Sans quoi la toile garde ses plis et les plis rentrent dans le cône d'observation.

Couture en vue extérieure

Couture en vue intérieure

Une fois l'iris refermé

Les tiges verticales en tension

L'ensemble pèse de 40 à 60 grammes ce qui contribue à l'équilibre du tube optique. Une fois le pare lumière refermé et mis à plat, l'iris ne doit pas presser sur le miroir secondaire qui est très proéminent.

Enfin deux élastiques accrochés à deux montants opposées permettent d'immobiliser le pare lumière dans le dessus de la cage secondaire.

Lorsque le filtre solaire est utilisé, il se loge entre la cage secondaire et le pare lumière qui le verrouille en place et le protège des manipulations.

La toile

La toile de cerf volant est quasi indispensable car il ne faut pas ajouter de poids inutile au secondaire. Il en faut 2 mètres sur 1,2 à 1,4 ce qui fait déjà plus de 100 grammes sans les renforts ni les élastiques. Et cent grammes de trop au secondaire, c'est quatre cents grammes de contrepoids au niveau du miroir !

Elle est suffisamment opaque même de jour en observation solaire.

Le bord de la toile doit être renforcé pour ne pas risquer les déchirures avec les fils et élastiques. Mais il n'y a pas besoin de la coudre en zigzag comme pour les cerfs-volants car il n'y a pas autant d'efforts.

La toile du tube ne doit pas être lâche, sans quoi la moindre brise fait bouger la toile ce qui provoque des vibrations intolérables. Il faut donc que la toile soit ajustée au mieux pour que les tiges la tendent un peu.

Le porte oculaire

Un porte oculaire à cabestant est conseillé pour sa petite taille et son poids léger. On peut aussi envisager les portes oculaires à rampe hélicoïdale par roullement à bille (KINEOPTIC). Certains choix de game d'oculaire ou les préférance de chacun peut aussi conduire à un porte oculaire à crémaillère. C'est choix n'ayant pas encore été testé, nous n'en dirons pas plus.

Le porte oculaire doit faire moins de 100 grammes, il faut donc le faire en aluminium.

Pour ne pas serrer dans un pas de vis ajusté, sans jeu et en aluminium, il faut soit graisser soit anodiser. Pour la graisse, le suif de cochon est le mieux sauf en Sibérie où seule la graisse de mouton ne gèle pas, c'est bien connu !

Le pas de 2 mm est le meilleur compromis entre la finesse du réglage et la rapidité de changement d'oculaire pour des oculaires parafocaux. Par exemple la mise en place d'un filtre ciel profond fait varier la mise au point d'un tiers de tour.

Le débattement doit être limité en position rentrée car il peut pousser le passe filtre. Typiquement, le plan focal doit être réglé à 5 mm au-dessus du porte oculaire en position rentrée.

Simulation : Pour la plupart des oculaires de marque TELEVUE, le foyer doit être 6 mm sous le plan du PO. L'avantage de ce constructeur, c'est qu'il donne les caractéristiques de ses fabrications ! Mais pour une personne fortement myope qui a besoin de verres à -5 dioptries, il faut rentrer les oculaires de 5 mm environ. Donc un myope sans ses lunettes sort le PO de 3 tours (6 mm), une personne de vue normale le sort de 5 à 6 tours (11 mm) et un presbyte le sort davantage. Ça marche !

Le passe filtre

Le passe filtre devant le porte oculaire est très confortable. Il n'y a pas besoin de sortir sans cesse l'oculaire pour comparer la vue avec et sans filtre. Cela aide beaucoup l'œil à trouver les plus fins détails.

Mais pour ne pas vignetter, il faut que le filtre soit au plus proche de l'oculaire ou alors il faut mettre des filtres de 50 mm !

Typiquement il y a trois positions sur le passe filtre : Une au centre sans filtre, et dotée d'un trou assez grand pour ne jamais vignetter et pour pouvoir faire la collimation à l'œil sans gène, un filtre pollution lumineuse toujours en place et une place libre pour un autre filtre au choix selon l'observation.

Il faut mettre un cliquet pour repérer la position du passe filtre, sans quoi on n'est jamais certain de ne pas vignetter les images.

Le porte filtre ne peut avoir que trois places du fait du débattement.

Le bout du porte filtre dépassant en position tirée.

La fente permet juste à la plaque sans filtre de glisser hors de la cage.

Pour limiter les ouvertures, il faut réduire au mieux la section de la plaque du passe filtre. Les pas de vis sont inclus dans l'épaisseur de la plaque. La longueur de la plaque est aussi limitée au strict nécessaire : Quelques centimètres de chaque coté.

Les chercheurs possibles

Il y a le choix entre le Laser vert qui donne d'excellent résultat, le point rouge qui marche presque aussi bien que le Laser et pour ceux qui n'ont pas une très bonne vue une lunette 7x42. Dans tous les cas il faut du léger pour ne pas alourdir la cage du secondaire. Ont peut aller à 100 grammes pas beaucoup plus. Développer dans les principes ......

Les oculaires

Comme indiqué à maintes reprises, divers choix poussent à retenir une gamme d'oculaires parafocaux et à grand champ. La taille du porte oculaire impose une Barlow de petite taille. Voici les combinaisons qui semblent satisfaisantes :

Barlow TELEVUE Paracorr 2,5x, 24 mm Panoptic, 13 mm Nagler, 9 et 7 mm Nagler

Barlow CESLESTRON 2x, Vixen LVW 22, 13 et 8 mm

Remarques :

Il est commode de répartir les oculaires sur un ratelier en cornière d'alu 50x50 (emboîtée sur les grenouillères) mais cette solution est sensible à l'humidité. .... dans deux pochettes de toile rembourrée que l'on porte à le ceinture. Deux pochettes de trois oculaires peuvent se loger dans le télescope. Il y a donc une protection de toile rembourrée doublée de la caisse du télescope : Ils ne risquent rien.

Le filtre solaire

On peut équiper le STROCK-250 d'un filtre solaire pleine ouverture. Une feuille A4 de film Astrosolar de BAADER Planetarium est parfaite pour cela.

Il faut bâtir un cadre octogonal qui rentre dans le haut de la cage du secondaire. Cela se fait avec de la carte, du carton, ou du carton plume (pour la raideur). Il doit avoir une ouverture rectangulaire un centimètre plus petite que la feuille. Et on colle le tout en sandwich.

Pour éviter que la feuille ne touche le miroir secondaire ou ses vis de réglage, il suffit de surélever le filtre en le construisant avec du carton plume épais.

Le pare lumière permet d'immobiliser le tout dans la cage du secondaire et empêche que l'on y mette les mains.

Il faut faire une chemise de rangement solide pour que le filtre soit bien protégé dans le sac de transport. La chemise peut être couverte de papier de soie pour éviter les rayures.

En observation solaire, il faut veiller à ce que la toile du tube soit bien plaquée aux cages secondaire et primaire pour limiter les entrées de lumière parasite. On constate que les entrées parasites tapent dans la toile et ne vont pas jusqu'au fond du tube.

L'indispensable siège

Il existe des sièges de voyages tripode en matériaux léger (au rayons peintre du dimanche du BHV ou dans les boutiques de pêche et de chasse) Les plans proposés incluent un siège en tripode. Ce type de siège est très léger, mais il n'est solide que si les vis sont serrées fortement et si l'on ne danse pas le twist dessus. Il n'est pas inutile de mentionner cette dernière précaution à ceux qui voudront observer assis : Un tour de rein peut conduire à une chute douloureuse.

Moyennant ces précautions, il permet d'être totalement autonome : imaginez donc de transporter une chaise de cuisine ou de restaurant si vous devez faire deux kilomètres à pied pour trouver un coin sombre et peu turbulent sur votre lieu de vacances ! Il permet aussi d'observer confortablement et donc longuement même au zénith.

Il faut peut-être adapter la hauteur d'assise selon la morphologie de l'utilisateur. Le modèle proposé est à la limite de rentrer dans un sac de 55 cm de long. Si ce n'est pas suffisant, il faut envisager un autre mode de transport ou bien des pieds plus épais.

Les détails de réalisation

Les photographies qui suivent donnent un exemple de réalisation et permettent aussi de comprendre le montage des petites pièces.

 

La cale pour le miroir. Le patin en Téflon peut aussi être remplacé par une vis Nylon. Ces deux solutions doivent créer un appui du miroir en partie haute de la cale pour obliger le baculement du miroir sur les touches de contact du barrillet.

Le bord extérieur est profilé pour rentrer et s'adapter au capot (moule à tarte ou autre) qui sert de protection au miroir.

La deuxième pièce de bois sert de support à la cage secondaire rangée. Le bord de la cage secondaire verrouille la rotation de la pièce ce qui empêche le moule de bouger pendant les transports.

Une des vis de fixation des paliers avant vissage dans le couvercle de la caisse.

Et la vis de l'axe d'azimut vue de l'intérieur du couvercle de la caisse.

L'axe d'azimut composé d'une vis dont les filets ont été remplacé par une bague de laiton. En position dévissée, la pointe ne dépasse pas plus que les patins d'azimut.

Les patins de Téflon d'azimut : La surface est de seulement 1 à 2 cm² pour que la pression du télescope assure un frottement convenable. ( développer dans le paragraphe des principe d'équilibre) Sur les cotés le Velcro assure le nettoyage.

Les patins de Téflon des paliers d'altitude. Les patins dépassent vers l'intérieur de la caisse pour centrer la cage primaire dans son mouvement de basculement.

Les écrous à pointes de la cage primaire pour fixer les paliers.

 

 

Les accessoires d'observation

Pour être complet il n'est pas inutile de rappeler un des critères de l'astronomie amateur : le temps d'observation est proportionnel au diamètre de l'instrument et inversement proportionnel à la masse totale de l'appareil et au nombre de colis qu'il faut transporter.

Simulation : Soit une sorte de casier à homard bien classique d'un des deux plus grands fabricants de matériel d'astronomie (asiatiques je pense). Le tout ne se range que dans une grosse caisse avec la monture, plus le trépied qui ne rentre nulle part, plus une valise avec les accessoires dont une batterie qui n'est jamais chargée et un siège pliant qui ne rentre pas dans la valise et que l'on oublie de temps en temps car il n'est pas rangé avec le reste : 200 mm / 50 kg / 4 colis = 1. Tandis que pour le STROCK-250 nous avons : 250 mm / 12 kg / 1 colis = 21. C'est prometteur !

Si l'on passe une heure avant chaque observation pour rassembler tous les accessoires puis les mettre dans le coffre de la voiture, on observe moins longtemps. Il faut donc que tout soit toujours dans le sac avec l'instrument. Et un sac à dos de 52cm sur 38cm sur 20cm rembourré de mousse peut contenir le télescope et tous les accessoires listés ci-dessous.

La liste suivante ne doit pas être loin d'être exhaustive. Elle n'est incomplète que pour des conditions météorologiques très fraîches. En plus des vêtements de saison, il faut :

 

La structure du serrurier

Rappelons ici qu'en fait, nous n'utilisons que la partie avant d'une structure de type serrurier.
Les tiges qui constituent le tube du télescope sont des tubes de carbone de 6 mm de diamètre externe. Elles se trouvent par longueur de 1 ou 2 mètres dans les magasins de cerf-volant, de modélisme ou en 3 mètres chez Weber à Paris. Elles sont composées de fibres de carbone engluées dans de l'époxy.
Il faut veiller à ne pas faire éclater les fibres en coupant les tiges car ces fibres de carbone se plantent facilement dans la peau, sont difficile à enlever, non bio dégradables et peuvent conduire à des hémorragies, ça fait bobo et c'est dégoutant.
Pour faciliter la coupe, le taraudage et éviter l'éclatement, il faut enserrer fortement la zone de travail avec du scotch. Une scie à denture très fine est indispensable. On fini la coupe à la lime fine et au papier de verre fin. Le moindre éclat doit être recollé à l'époxy.
L'extrémité haute des tiges doit être remplie de colle époxy sur 3 cm car il faut bien serrer cette partie pour assurer la tenue au niveau de la cage du secondaire.
La butée de profondeur au niveau de la caisse du primaire en partie basse est réalisée par le collage d'une bague en plastique (gaine thermorétractable, adhésif…).
Pour les besoins du transport aérien, il peut être judicieux - mais non obligatoire - de couper les tiges en 2 parties égales. Ainsi, elles occupent la diagonale de la caisse de transport et peuvent se ranger dans le même sac que le télescope.
Leur assemblage en leur milieu se fait par une tige filetée M4. Une des tiges carbone est taraudée (attention à l'éclatement, faire plusieurs passes, bien serrer dans du scotch, voir manchonner l'extrémité dans un court tube métallique collé), la tige filetée est vissée-collée à l'époxy dedans. L'autre tige sera équipée d'un embout fileté M4, collé à l'araldite. On peut utiliser des entretoises filetées, dont la moitié est percée à 6 mm, s'emboîtera et sera collé à l'extrémité de la tige, ou alors des accessoires en alu que l'on trouve dans les archeries qu'il suffit d'adapter à notre usage.
On rangera ces tiges dans une pochette.
Si on préfère garder les tubes en entier - ce qui garanti une rigidité plus grande - on peut les ranger en utilisant 2 tubes de comprimés effervescents reliés par un élastique ou une cordelette réglable par un nœud coulant. On enserre et protège les extrémités des tiges dans chacun des 2 tubes et on tend la cordelette.
Attention, les tiges se plantent facilement dans l'œil des personnes qui vous regardent monter votre télescope. On ne les voit pas toujours bien.

De haut en bas, tige de réglage de collimation, raccord fileté des tiges du serrurier démonté, butée de profondeur à la base en gaine thermorétractable . Housse de transport des tiges du serrurier et de réglage de collimation.

Le porte oculaire

Nous avons choisi et dessiné un porte oculaire à cabestan selon ce plan pour un gain de poids évident. Il doit faire moins de 100 grammes, il faut le faire en aluminium. Mais il existe aussi un système génial Crayford à roulement à billes sur rampe hélicoïdale et frottement doux,60 gr, chez Kineoptics. Il est étonnant de ne pas le voir plus souvent.
Pour ne pas serrer dans un pas de vis ajusté, sans jeu et en aluminium, il faut soit graisser soit anodiser. Pour la graisse, le suif de cochon est le mieux sauf en Sibérie où seul la graisse de mouton ne gèle pas, c'est bien connu ! Mais il existe bien d'autres cuisines tout à fait acceptables dans notre cas…
Le pas de 2 mm est le meilleur compromis entre la finesse du réglage et la rapidité de changement d'oculaire pour des oculaires parafocaux. Par exemple la mise en place d'un filtre ciel profond fait varier la mise au point d'un tiers de tour.
Le débattement doit être limité en position rentrée car il peut pousser le passe filtre. Typiquement, le plan focal doit être réglé à 5 mm au-dessus du porte oculaire en position rentrée.
Simulation : Pour la plupart des oculaires de marque TELEVUE, le foyer doit être 6 mm sous le plan du PO. L'avantage de ce constructeur, c'est qu'il donne les caractéristiques de ses fabrications ! Mais pour une personne fortement myope qui à besoin de verres à -5 dioptries, il faut rentrer les oculaires de 5 mm environs. Donc un myope sans ses lunettes sort le PO de 3 tours (6 mm), une personne de vue normale le sort de 5 à 6 tours (11 mm) et un presbyte le sort davantage. Ça marche !

Les oculaires

Comme indiqué à mainte reprise, divers choix poussent à retenir une gamme d'oculaires parafocaux et à grand champ. La taille du porte oculaire impose une Barlow de petite taille. Voici des combinaisons qui semblent satisfaisantes :
- Barlow TELEVUE Paracorr 2,5x, Panoptic 19 mm (ou 22 mm), Nagler 13 mm et Nagler 7 mm pour la gamme de grossissements arrondie suivante : 70, 100, (160), 180, 240 et 450x.
Ou alors,
- Barlow CELESTRON ultima 2x, LVW 22 mm, 13mm, 8 mm et 5 mm, ou equivalents HYPERION pour respectivement : 60, 100, (110), 160, 200, 250, 310 et 500x.
Remarques personnelles :
- Un 24 mm donne un ciel trop clair pour le ciel profond. Mais il nous faut encore le tester avec des filtres.
- Le 19 mm Panoptic donne de très belles images mais on peut encore grossir un peu plus en ciel profond.
- Le 13 mm est un peu trop sombre en ciel profond.
- Pour les ciels parfaitement stables, on peut aller au-dessus de 500x de grossissement (équivalent 2,5 mm).
Il est commode de répartir les oculaires dans deux pochettes de toile rembourrée que l'on porte à la ceinture. Deux pochettes de trois oculaires peuvent se loger dans le télescope. Il y a donc une protection de toile rembourrée doublée de la caisse du télescope : Ils ne risquent rien.
On peut aussi utiliser un beau ratelier à oculaire si l'humidité ambiante n'est pas trop forte. Il est réalisé dans de la cornière alu, les trous sont fait à la scie cloche et 2 encoches permettent sa fixation sur les grenouillères fixées sur le rocker.

Serge, une gamme d'oculaire et sa barlow.

Les chercheurs possibles

Il y a le choix entre le classique quick point ou le petit 2x30 coudé.
Mais un laser vert de 5 mW est un accessoire absolument extraordinaire, relégant tous les autres systèmes aux oubliettes. Il évite les contorsions derrière l'instrument. On pointe en visuel de façon instinctive. Pour affiner la recherche, on utilise ses propres jumelles en observant l'objet de son choix et on emmenant le faisceau exactement sur celui-ci. Ainsi, on dispose d'une visée directe (comme un Telrad) et d'un chercheur "turbo" binoculaire et redressé, offert par nos jumelles, compagnes indissociable de l'astram.
Seules contraintes, on peut manquer par ce procédé de discrétion, mais la manœuvre est toujours rapide et ne représente que quelques brefs éclairs. Par ailleur, il faut éviter de pointer les yeux des quidams, exactement comme l'opinel dont on se sert pour le saucisson, on le couteau de boucher pour le gigot de famille, question de bon sens…
Dans tous les cas il faut du léger pour ne pas alourdir la cage du secondaire. Ont peut aller à 100 grammes pas beaucoup plus.

Laser vert 5 mW, intégré dans la cage du secondaire, avec son support de réglage.

Le filtre solaire

On peut équiper le STROCK-250 d'un filtre solaire pleine ouverture. Une feuille A4 de film Astrosolar de BAADER Planetarium est parfaite pour cela.
Il faut bâtir un cadre octogonal qui rentre dans le haut de la cage du secondaire. Cela se fait avec de la carte, du carton, ou du carton plume (pour la raideur). Il doit avoir une ouverture rectangulaire un centimètre plus petite que la feuille. On colle le tout en sandwich.
Pour éviter que la feuille ne touche le miroir secondaire ou ses vis de réglage, il suffit de surélever le filtre en le construisant avec un carton plume épais.
Le pare lumière permet d'immobiliser le tout dans la cage du secondaire et empêche que l'on y mette les mains.
Il faut faire une chemise de rangement solide pour que le filtre soit bien protégé dans le sac de transport. La chemise peut être couverte de papier de soie pour éviter les rayures.
En observation solaire, il faut veiller à ce que la toile du tube soit bien plaquée aux cages secondaire et primaire pour limiter les entrées de lumière parasite. On constate que les entrées parasites tapent dans la toile et ne vont pas jusqu'au fond du tube.

Le pare lumière pare buée

Le pare buée pare lumière est fait en tige de carbone de 2 mm. Deux pour faire le cercle haut et bas, 6 pour faire les montants. Les raccords des cercles et des montants à angle droit se trouvent comme la tige de carbone dans les boutiques de cerf-volant. Les cercles en 2 mm sont fortement cintrés, il faut les raccorder en glissant leur extrémité dans un petit tube laiton ajusté. Puis mettre une goutte de colle. La toile empêche ensuite tout mouvement. Ne jamais chauffer la tige carbone, par exemple pour mettre du thermorétractable, cela la fragilise énormément.
La toile doit être tendue par la tension des montants. Il faut pour cela tailler les montant un peu plus long que nécessaire pour qu'ils restent cintrés. Sans quoi la toile garde ses plis et les plis rentrent dans le cône d'observation.
L'ensemble pèse de 40 à 60 grammes ce qui contribue à l'équilibre du tube optique. Une fois le pare lumière refermé et mis à plat, l'iris ne doit pas presser sur le miroir secondaire qui est très proéminent.
Enfin deux élastiques accrochés à deux montants opposées permettent d'immobiliser le pare lumière dans le dessus de la cage secondaire.
Lorsque le filtre solaire est utilisé, il se loge entre la cage secondaire et le pare lumière qui le verrouille en place et le protège des manipulations.

La toile

La toile de cerf volant est quasi indispensable car il ne faut pas ajouter de poids inutile au secondaire. Il en faut 2 mètres sur 1,2 à 1,4 ce qui fait déjà plus de 100 grammes sans les renforts ni les élastiques. Et cent grammes de trop au secondaire, c'est quatre cents grammes de contrepoids au niveau du miroir ! Elle est suffisamment opaque même de jour en observation solaire.
Le bord de la toile doit être renforcé pour ne pas risquer les déchirures avec les fils et élastiques. Mais il n'y a pas besoin de la coudre en zigzag comme pour les cerfs-volants car il n'y a pas autant d'efforts.
La toile du tube ne doit pas être lâche, sans quoi la moindre brise fait bouger la toile ce qui provoque des vibrations intolérables. Il faut donc que la toile soit ajustée au mieux pour que les tiges la tendent un peu.
Une autre solution est à rechercher en utilisant un cylindre extensible en LICRA noir (marché St Pierre à Paris).

Le mot de la fin

Nous travaillons encore sur les plans et sur la présentation de ces pages.
Ainsi, nous souhaitons voir fleurir un peut partout ce merveilleux outil qu'est le Strock-250, pour la plus grande joie des futurs utilisateurs.
ATTENTION : Ce télescope de voyage est destiné avant tout aux amateurs. Bien que ces plans soient libres d'accès, nous espérons vivement que les personnes intéressées par de potentiels débouchés marchands et commerciaux aient le respect de notre travail et nous contactent avant toute utilisation totale ou partielle de notre produit: Question de courtoisie...

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